CHAMPIONNAT DE FRANCE VETERANS 2018
Michel s'arrête en 1/2 et Henri est de nouveau CHAMPION DE FRANCE dans la catégorie V5!!
Michel , médaillé de bronze en doubles hommes + de 60 ans ce WE à Quimperlé...
Samedi, il part en direction de l'Alsace pour participer les 1er, 2 et 3 juin à la Forza Nations Cup (Championnat vétéran par équipes nationales).
En poule : l'Irlande et le Danemark. Que la "Forza" soit avec lui !
Henri
OUEST FRANCE 21 05 2018
Henri Alloy, Denise Vassal, Michel Piolot et Régis Kereneur sont prêts pour le championnat de France.
Ils ont entre 42 et 78 ans et partagent la même passion : le badminton. Tous les quatre vont participer, ce week-end, à Quimperlé, aux championnats de France vétérans.
Les gens d'ici
De plus en plus présent en milieu scolaire, le badminton est un sport qui peut se pratiquer à tout âge. La preuve avec Denise Vassal. « J'ai commencé à 58 ans », explique la dame, aujourd'hui âgée de 78 ans et licenciée au Badminton plérinais. Pour elle, pratiquer ce sport est une belle manière de rester en forme mais aussi de rencontrer du monde, de tout âge.
Chaque semaine, elle est présente à l'entraînement, au gymnase Lequier. Comme ses trois autres camarades de club qui l'accompagneront, ce week-end, aux championnats de France vétérans. Une première pour elle. Pas pour Michel Piolot et Henri Alloy. Âgés respectivement de 62 et 57 ans, les deux hommes ont déjà participé à cet événement. Ils ont même décroché le titre plusieurs fois (5 fois, pour Michel et 3 fois, pour Henri).
Jouer pour le plaisir
Comme Denise, Michel et Henri pratiquent depuis longtemps. « Je suis même devenu président du comité départemental de badminton, en 1989 », raconte Michel pour lequel la discipline n'a plus beaucoup de secrets. Jovial et volontiers blagueur, il aime bien amener sa petite touche d'humour à l'entraînement. Un état d'esprit qui colle parfaitement avec le Badminton plérinais dont la marque de fabrique reste la bonne humeur et la convivialité.
Ce n'est pas pour rien d'ailleurs que Régis Kereneur, qui sera le quatrième mousquetaire plérinais, s'y sent bien. À 42 ans, l'enseignant a trouvé là un bon équilibre. Lui aussi participera à ses premiers championnats de France. « Ma cote est à 10 000 contre un », ironise-t-il. « Ça va être chaud ! » ajoute Henri Alloy qui connaît quelques-uns de ses futurs adversaires.
Mardi dernier, tous les quatre étaient à l'entraînement. Inscrite, en double mixte et en simple, Denise sait qu'elle jouera contre des « petites jeunes » de 70 ans. Doyenne de la discipline, elle n'a, en effet, personne de son âge dans la compétition. « La catégorie V9 (plus de 75 ans) n'existe pas », sourit Denise. « On devrait te donner d'office une médaille d'or pour les plus de 75 ans », lui dit Michel Piolot qui espère le meilleur résultat dans sa catégorie.
Tout comme Henri Alloy qui ne veut rien lâcher. « À nos âges, il y a des lacunes physiques mais on se bagarre sur le terrain », explique-t-il. Et ce week-end, on peut leur faire confiance pour faire de leur mieux. Et si ça ne gagne pas, « pas grave », résume Denise déjà heureuse de pouvoir participer.
OUEST FRANCE 23 04 2018
Nafiz, Gopal, Alom et Saleh sont accueillis au club de badminton de Plérin. Ces quatre jeunes originaires du Bangladesh, sont vice-champions de Bretagne UNSS de badminton, sport qu’ils viennent de découvrir. Réussite d’autant plus bluffante que le début de l’histoire n’a rien d’un conte de fées. Réfugiés en France et scolarisés au lycée hôtelier La Closerie de Saint-Quay-Portrieux, ils n’avaient pas les moyens de s’offrir une licence pour s’entraîner.
Originaires du Bangladesh, Nafiz, Gopal, Alom et Saleh sont aujourd’hui réfugiés en France. Scolarisés au lycée hôtelier La closerie de Saint-Quay-Portrieux, ils ont découvert le badminton récemment.
Accueillis gratuitement jusqu’en septembre
Talentueux et motivés, ils sont devenus vice-champions de Bretagne UNSS, mais n’avaient pas les moyens de s’offrir une licence pour s’entraîner dans un club.
Vendredi soir, ils sont venus s’entraîner, pour la première fois, au Badminton plérinais qui les a accueillis. « L’idée, c’est de les accueillir gratuitement jusqu’en septembre afin qu’ils puissent progresser et s’intégrer davantage en France », explique Henri Alloy, secrétaire du club.
« Ils sont motivés. Ils ont déjà étudié les horaires de bus pour se rendre au gymnase Lequier. S’ils veulent continuer la saison prochaine, nous essaierons de trouver une aide pour financer leurs licences. »
OUEST FRANCE 06 04 2018
Ils ont à peine 15 ans. Associés en double mixte, Soukehina Damour et Mathis Caron ont participé, lundi, et pour la première fois, à un tournoi adultes. Et ils sont arrivés en finale.
Lundi après-midi, 14 h, dans la salle omnisports Océane. Le tournoi organisé, depuis samedi matin, par le Badminton plérinais fait une petite pause pour laisser les organisateurs effectuer le tirage au sort de la tombola.
Joueuse du club, Soukehina Damour ne sait pas encore qu'elle va gagner le gros lot (un voyage pour deux personnes à Las Vegas). De quoi perdre un peu de concentration alors que la compétition continue. Associé à Mathis Caron, Soukehina doit, en effet, disputer, juste après le tirage, les quarts de finale du tournoi double mixte adulte. « Le début de match a été un peu difficile mais elle est s'est bien reprise », confie Mathis, 15 ans très bientôt. « Mathis m'a aidé à me calmer », confirme Soukehina, 15 ans, encore sur son petit nuage après ce quart de finale et le voyage gagnés.
Bons élèves
Pas de doute, ces deux jeunes se sont parfaitement trouvés. Pratiquant le badminton depuis près de six années, ils partagent déjà la même passion. « J'ai découvert le badminton plérinais lors de Cap sport à Plérin », se souvient Mathis qui s'entraîne actuellement cinq heures par semaine. « J'y suis arrivée par l'intermédiaire de mon frère », poursuit Soukehina dont le temps d'entraînement est équivalent à celui de son partenaire.
À cela, il faut ajouter les tournois le week-end. « On est surbookés ! » reconnaît Soukehina dans un grand sourire. Et l'école dans tout ça ? Pas de souci. Les deux élèves de 3e savent compartimenter. « Parfois, on écourte un peu les entraînements si besoin », poursuit Soukehina qui, comme Mathis, affiche une moyenne générale tournant autour des 17 sur 20.
Ce tournoi, ils l'attendaient avec impatience. « Vendredi soir, avec les autres membres du club, je suis venue pour installer les tapis et les jeux », raconte Soukehina qui donne de son temps pour son club. En guise de remerciements, elle a même offert un ticket de tombola à son entraîneur Mélanie qui l'a aidée, par ses conseils, pendant ce tournoi.« C'est normal de donner pour son club » justifie-t-elle. De son côté, Mathis a su gérer la fougue de sa camarade qui avoue aussi aimer faire « la clown » pendant les entraînements. « Au club, on insiste beaucoup sur le mental. Maintenant, je me sais me poser avant les matchs », explique-t-il en s'imposant comme un leader mental.
Pas de doute, ces deux-là forment une paire prometteuse pour le plus grand bonheur du club.